Ghost in the shell (2017)

Ghost in the Shell est un film de science-fiction (il raconte une histoire dans un futur possible plus ou moins lointain) qui est sorti sur les écrans en 2017. Il a été réalisé par Rupert Sanders qui est un réalisateur anglais né en 1971, il a d’abord été connu pour ses publicités dans de nombreux domaines, puis s’est lance peu à peu dans le cinéma. Ce film est une adaptation d’un manga de Masamune Shirow en 1989 puis d’un anime en 1995. Le film a été tourné avec de grands acteurs tel que Scarlett Johannson (américaine) et Juliette Binoche (française).

« Mira » est une cyborg, nouvelle expérience scientifique de l’entreprise de « Hanka robotics ». Elle a une âme humaine dans un corps de cyborg, et grâce à ce corps cybernétique, elle fait partie d’un groupe d’assaut. Elle est appelée pour un attentat, sauf que la personne qui est l’auteur de cet attentat est contrôlé à distance, mais à ce moment, ils ne savent pas qui est le réel auteur de cet attentat et vont tenter de retrouver le coupable.

Le film aborde des thèmes très intéressants car il fait questionner sur le futur et le devenir de l’humanité, les hommes, les machines, les cyborgs, les évolutions de l’homme, notamment sur l’homme augmenté ou bien l’homme réparé comme dans de nombreux films de science-fiction posant la question de l’immortalité.

Ce film fait également poser des questions sur la place de la science et des technologies dans nos vies et, notamment, la responsabilité des scientifiques. Cette question peut permettre de faire un parallèle éventuel entre le présent et le futur. Le but de la science est interrogé par ce film : à quoi sert la science ? pour arriver à quel résultat ?

Ce film fait aussi référence au transhumanisme, déjà un peu présent dans le monde d’aujourd’hui. Le transhumanisme est un courant de pensée qui défend l’idée de développer les sciences et technologies pour augmenter les capacités physiques et intellectuelles de l’homme. La place importante des scientifiques (et de leur expérience) peut éventuellement créer des risques ou des dangers, notamment avec les expérimentations illégales et l’utilisation de cobayes. Le film évoque également les nouvelles conflictualités, comme les cyberattaques (hacking/ piratage informatique) qui dans ce futur (qui ressemble décidément beaucoup à notre monde sur ce point) seraient assez fréquentes puisque le monde serait davantage connecté. Cela pose aussi la question du danger au niveau du pouvoir des grandes entreprises du numérique et de l’IA dont le seul souci est le profit. Le rôle de l’État se révèle alors important, car il doit légiférer pour protéger la population des divers dangers. Le législateur doit encadrer les pratiques (scientifiques ou économiques).

Nous pouvons donc dire que ce film aborde des problèmes qui arrivent ou sont déjà arrivés dans le présent et montrent les conséquences dans un futur plus ou moins éloigné. Cela donne une tournure intéressante au film. Ce film aborde des thèmes qui font réfléchir sur notre futur. Malheureusement, cette dystopie aborde les mêmes questionnements que la plupart des autres films de science-fiction (la frontière entre l’homme et la machine, le rôle de la science, l’immortalité, le profit, …) mais cela reste logique puisqu’il faut créer un lien avec le présent où ces questionnements sont présents.

Alexis Caron, 2Louxor

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