Dans le cadre de l’option cinéma-audiovisuel, 47 élèves du Lycée Mariette ont eu l’occasion d’assister, le 15 novembre, à la 25ème édition du festival de film d’Arras. Lola de Terminale Bastet vous rend compte de cette journée riche et passionnante.

À 9h30 nous sommes arrivés au Casino d’Arras afin de visionner la comédie dramatique italienne Io e il secco, réalisée et écrite par Gianluca Santoni dans le cadre des découvertes cinématographiques européennes. La projection a été suivie d’un échange particulièrement intéressant avec le réalisateur.

Compte-rendu de projection : Comment j’ai tué mon père.
Mon ami le tueur (en italien, Io e il Secco) est un premier long-métrage du réalisateur italien Gianluca Santoni. Présenté au festival de Rome, il a été montré pour la première fois en France au festival d’Arras. Pour l’instant, le film ne bénéficie pas de distribution française. Mais le succès des projections à Arras va peut-être changer les choses…
Denni un garçon de 10 ans engage un jeune malfrat pour assassiner son père qui se montrer très violent à l’égard de sa mère. Mais le plan établi par le jeune garçon ne va pas vraiment se passer comme prévu…
La qualité principale du film réside dans l’alchimie qui naît entre Denni, et Secco âgé d’une vingtaine d’années et qualifié de « super killer » par sa jeune cousine. Cette alchimie repose notamment sur la recherche d’une figure paternelle de substitution, le père de Denni étant particulièrement violent avec sa femme et d’une manière générale manipulateur envers son fils. Cette relation est aussi enrichie par le parallèle qu’on peut établir entre la famille de Denni, plutôt bourgeoise qui tient aux apparences d’une famille unie et heureuse et la famille de Secco plus populaire et où la violence des relations n’est pas secrète. L’écriture des personnages n’est pas monolithique puisque chacun des protagonistes évolue vers quelque chose de plus positif. Ce qui est vrai et beau dans cette relation, c’est que cette rencontre change leur rapport au monde à tous les deux, brisant ainsi un cocon de solitude. Du coup, le film fait naître chez le spectateur un déluge d’émotions que le réalisateur sait susciter sans trop de pathos. Le film doit beaucoup au jeu des deux principaux comédiens (l’acteur professionnel Andrea Lattanzi et l’enfant Francesco Lombardo), qui parvient à plonger le spectateur dans le tumulte de ses propres sentiments.
Malgré ses grandes qualités, le film n’en présente pas moins quelques défauts, bien compréhensibles pour un 1er film long. Si l’intrigue est un peu longue à se mettre en place, l’écriture de scénario se révèle parfois problématique. En effet, le problème du film qu’il est un peu superficiel sur certains points, malgré la gravité du problème de fonds (les violences conjugales). Le traitement des personnages prend un peu le dessus sur l’intrigue.
Idées : Achille, Alice, Anthonine, Clara, Gaspard, Inès, Julia, Lily-Rose, Lilly, Lola, Lou-Anne, Louison, Maé, Maëlle, Marine, Maryanna, Morgane, Olivia, Titouan, Zoé.
Secrétariat : Monsieur Popu

Puis, après une pause déjeuner bien méritée, à 13h30, nous avons eu la chance de participer à un atelier découverte d’un métier indispensable à la création de film : le métier de bruiteur. Cet atelier a été animé par le bruiteur, compositeur et musicien Jean-Carl Feldis, qui nous a présenté le métier de manière comique et divertissante tout en nous faisant participer.
